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Channel: Le Donjon des Androïdes » SEGAWA Hajime
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Ga-Rei Zero

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Même si nous l’ignorons, notre monde est infesté de démons. Certains peuvent les voir, mais aussi les combattre : ce sont les exorcistes. Le Ministère de la Défense japonais forme une équipe spéciale pour lutter contre cette menace invisible mais bien réelle.

Titre Original : Ga-Rei Zero
Titre Français : Ga-Rei Zero
Auteur : SEGAWA Hajime
Réalisateur : AOKI Ei
Durée : 12 x 24 minutes
Année de Parution : 2008
Studio : AIC

Mon dieu, quelle horreur, un anime sorti en 2008, je déteste les animes sortis en 2008 ! Je plaisante : j’ai adoré Ga-Rei Zero, qui figure désormais parmi mes coups de cœur de l’année. Il faut dire que nous avons là un anime à la mécanique bien huilée, fait pour plaire au plus grand nombre : des lycéennes en sailorfuku avec des armes blanches, des gros monstres à éliminer, de l’action bien chorégraphiée, et une bonne brochette de personnages chiadés. Une recette simple, efficace, et en théorie suffisante, mais cet anime se permet pourtant de sortir des sentiers battus, pour mon plus grand plaisir.

Déjà, la fin du premier épisode a de quoi surprendre le spectateur non averti ; ce qui n’était hélas pas mon cas, mais cela ne l’empêche pas d’être extrêmement efficace, voire même jouissive car cela permet au passage de faire voler en éclat quelques-uns des gros poncifs du genre. Sans parler de sa fin, le premier épisode est assez puissant dans son genre, avec en particulier le coup de la moto utilisée dans les combats au corps à corps, un régal.

Ce début donne le ton de la série. Ce que nous découvrons par la suite, c’est qu’elle ne se contente pas de son casting d’exorcistes, de ses combats, et de son excellente qualité technique, mais qu’elle sait aussi manier un véritable humour, comme l’atteste le personnage de Michael, ou encore des parodies discrètes de classiques comme Lupin III et Hokuto no Ken. Les autres particularités que je retiendrai de cet anime, ce sont ses armes qui sortent des sentiers battus – le fer à repasser de combat, juste ultime – mais aussi sa grande violence, voire même son aspect dramatique particulièrement poussé qui lui donne un style presque adulte. C’est le genre de chose dont je suis toujours client.

Par contre, nous ressentons bien la modernité du titre, puisque le fanservice s’y fait tout sauf discret ; il sert parfois à apporter des touches d’humour toujours bienvenues, mais il y a aussi des scènes juste exagérées. Par exemple, lorsque deux filles (en maillot de bain ultra moulant) se cachent dans un placard pour échapper à un tueur, le réalisateur prend bien soin de les « filmer » avec le maillot dans la raie des fesses, ou encore en train de se tripoter dans tous les sens car le placard est étroit. Est-ce vraiment utile ?
Mais à part ça, c’est du tout bon pour cet anime : une lente descente aux enfers des héroïnes, emballée avec du cassage de démons, de la magie, de bons protagonistes, des génériques géniaux, et de jolis graphismes. Tout à fait mon genre.


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